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Malus écologique 2025 : comprendre la taxe CO₂ sur les voitures en France
Publié le 7 juin 2024
En 2025, les acheteurs d'automobiles neuves ou importées en France doivent composer avec un malus écologique renforcé. Cette « écotaxe » vise à pénaliser les véhicules les plus polluants en fonction de leurs émissions de CO₂, avec un barème durci et des règles spécifiques notamment pour les voitures importées. Dans cet article pédagogique, nous expliquons clairement le fonctionnement du malus écologique 2025, le barème CO₂ applicable cette année (avec un tableau récapitulatif des tranches d'émissions et montants), le cas particulier d'une importation de véhicule d'occasion, ainsi que les évolutions prévues pour 2026 et 2027. Vous saurez tout sur la fameuse taxe CO₂ voiture, afin d'anticiper son impact sur votre budget automobile. 🚗
Qu'est-ce que le malus écologique ? Principe de la taxe CO₂ sur les véhicules
Le malus écologique est une taxe additionnelle appliquée lors de l'immatriculation des véhicules les plus polluants. Concrètement, à l'achat d'une voiture neuve (ou à sa première immatriculation en France), une taxe CO₂ est ajoutée au prix de la carte grise en fonction des émissions de dioxyde de carbone du véhicule : plus son taux de CO₂ est élevé, plus le malus à payer est important. Mis en place initialement en 2008 pour encourager les automobilistes à opter pour des véhicules plus sobres, ce malus CO₂ a été renforcé progressivement au fil des ans afin de réduire l'empreinte carbone du parc automobile français.
Quels véhicules sont concernés ? Le malus écologique s'applique principalement aux voitures particulières neuves immatriculées en France, ainsi qu'aux véhicules importés qui n'ont pas encore été soumis à cette taxe (nous détaillons plus loin le cas des véhicules d'occasion importés). En revanche, certains véhicules « propres » en sont exonérés, notamment les modèles 100 % électriques ou à hydrogène, qui ne rejettent pas de CO₂. De plus, les modèles hybrides rechargeables (PHEV) ont généralement un faible taux de CO₂ et échappent ainsi au malus CO₂. Attention toutefois : depuis 2025, les hybrides rechargeables ne sont plus totalement exonérés du malus au poids (une taxe distincte basée sur la masse du véhicule) – ils bénéficient seulement d'un abattement de 200 kg sur leur poids pour le calcul de cette taxe supplémentaire. Le malus au poids s'applique en 2025 aux véhicules de plus de 1 600 kg, en plus du malus CO₂, mais la somme des deux taxes est plafonnée (nous y reviendrons).
En résumé, toute voiture particulière neuve immatriculée en 2025 en France émettant au-delà d'un certain seuil de CO₂/km est frappée d'un malus. Voyons maintenant le barème précis en vigueur en 2025.
Le malus écologique en 2025 : seuil d'émission, barème CO₂ et montant de la taxe
En 2025, le malus écologique s'est encore durci par rapport à 2024. La loi de finances pour 2025 a abaissé le seuil de déclenchement de la taxe CO₂ et augmenté le plafond maximal du malus. Voici les points clés à retenir :
- Seuil d'émission CO₂ abaissé – Depuis le 1ᵉʳ mars 2025, le malus CO₂ s'applique à partir de 113 g de CO₂/km (contre 118 g/km en 2024). Autrement dit, dès qu'une voiture neuve émet 113 grammes de CO₂ par km (valeur selon la norme WLTP), elle est soumise au malus (50 € à ce niveau d'émission). Abaisser le seuil à 113 g implique que davantage de véhicules sont désormais taxés, y compris des modèles essence ou hybrides aux émissions relativement modestes. Par exemple, une citadine essence comme la Renault Clio TCe 90 (118 g/km de CO₂) est maintenant frappée d'un malus de 170 € en 2025, alors qu'en 2024 son émission de 118 g la soumettait à seulement 50 € de malus. Même certains modèles hybrides non rechargeables autrefois épargnés commencent à être touchés avec ce seuil abaissé : d'après L'Argus, des hybrides essence comme la Honda Jazz e:HEV ou le Hyundai Kona Hybrid dépassent 113 g/km et écopent donc d'un malus en 2025.
- Barème progressif par gramme – Le malus 2025 fonctionne avec un barème par tranche de grammes de CO₂. Le principe est un tarif qui augmente de façon graduelle pour chaque gramme au-dessus du seuil. Ainsi, le premier gramme taxable (113 g/km) coûte 50 €, puis le tarif augmente par paliers de quelques dizaines d'euros par gramme supplémentaire, et s'envole pour les taux de CO₂ élevés. Le tableau ci-dessous récapitule le barème du malus CO₂ 2025 pour quelques tranches d'émissions représentatives, d'après le barème officiel en vigueur :
Émissions de CO₂ (g/km) | Malus 2025 (€) |
Jusqu'à 112 g/km | 0 € (aucun malus) |
113 g/km | 50 € |
120 g/km | 210 € |
130 g/km | 540 € |
140 g/km | 1 504 € |
150 g/km | 3 119 € |
160 g/km | 5 715 € |
170 g/km | 14 325 € |
180 g/km | 32 935 € |
190 g/km | 61 245 € |
192 g/km | 67 467 € |
193 g/km et au-delà | 70 000 € (plafond) |
📊 Comme on le voit, les montants s'accroissent très rapidement pour les véhicules les plus émetteurs. Par exemple, à 150 g/km le malus dépasse déjà 3 000 €, et il explose à plus de 30 000 € dès 180 g/km. Le montant maximal du malus écologique en 2025 est fixé à 70 000 € pour les véhicules dépassant 192 g/km de CO₂.
- Plafond du malus et malus au poids – Le montant maximal de 70 000 € est un plafond absolu instauré en 2025 (en hausse de 10 000 € par rapport au plafond de 60 000 € en 2024). À noter que si le véhicule est également soumis au malus au poids (poids en ordre de marche >1,6 tonne), la somme du malus CO₂ + malus poids est plafonnée à 70 000 € en 2025. Autrement dit, on ne peut pas dépasser 70 000 € de taxes écologiques au total sur une même voiture immatriculée en 2025, même si elle est à la fois très lourde et très polluante. Par ailleurs, depuis 2024 le malus CO₂ n'est plus plafonné en fonction du prix du véhicule : auparavant, le malus ne pouvait excéder 50 % du prix d'achat TTC, mais ce plafond relatif a été supprimé afin que les modèles les moins chers mais très polluants ne soient plus avantagés.
En pratique, très peu de modèles atteignent le plafond de 70 000 €, car il faut des émissions supérieures à 192 g/km – ce qui concerne essentiellement de grosses cylindrées sportives ou SUV puissants. Mais le durcissement du barème en 2025 impacte déjà des véhicules courants bien en dessous de ces sommets. Avant d'acheter une voiture neuve, il est donc crucial de consulter le barème du malus écologique 2025. Vous pouvez simuler le coût sur le site du gouvernement pour connaître précisément la taxe CO₂ voiture à payer lors de l'immatriculation.
Cas particulier : le malus écologique en cas d'importation d'un véhicule d'occasion
Qu'en est-il si vous souhaitez importer une voiture d'occasion de l'étranger en France ? Là encore, le malus écologique peut s'appliquer, mais selon des modalités spécifiques. En effet, même s'il s'agit d'un véhicule d'occasion, ce sera sa première immatriculation en France, et l'État considère donc qu'il n'a pas encore été soumis à la taxe CO₂. Par souci d'équité vis-à-vis des acheteurs de voitures neuves, un malus doit être acquitté lors de l'immatriculation d'un véhicule importé si ses émissions dépassent le seuil – et ce même s'il a déjà plusieurs années d'existence.
Cependant, il serait injuste d'appliquer le barème actuel à un véhicule ancien sans aménagement. C'est pourquoi un mode de calcul spécifique, avec une décote pour vétusté, est prévu pour les véhicules importés d'occasion. Voici comment fonctionne le malus "véhicule importé" en 2025 :
- Le malus est dû pour tout véhicule de moins de 15 ans importé en France (contre moins de 10 ans auparavant – le seuil d'exonération a été étendu). En clair, si la voiture a plus de 15 ans, ou si sa première mise en circulation date d'avant 2008 (année de création du malus), elle n'est pas concernée par la taxe. Pour les autres, un malus sera calculé.
- On n'utilise pas le barème de l'année 2025, mais le barème de l'année de première immatriculation du véhicule. Par exemple, si vous importez en 2025 une voiture qui a été immatriculée neuve en 2018, on prendra le barème du malus tel qu'il était en 2018 pour déterminer le montant de base en fonction du taux de CO₂ de ce véhicule. (Les barèmes évoluant chaque année, cela évite de pénaliser rétroactivement une voiture ancienne avec le barème actuel beaucoup plus sévère.)
- Sur le montant ainsi obtenu, on applique ensuite une décote pour ancienneté du véhicule, calculée en fonction du nombre de mois écoulés depuis la première immatriculation. Plus la voiture est ancienne, plus la décote est élevée, ce qui réduit d'autant le malus à payer. Ce nouveau coefficient de vétusté 2025 est progressif par tranche de mois, remplaçant l'ancien abattement linéaire de 10 % par an qui plafonnait à 100 % au bout de 10 ans. Désormais, il faut attendre 15 ans pour atteindre 100 % de décote (exonération totale).
En d'autres termes, pour une voiture d'occasion importée, le malus à payer se calcule comme suit :
Malus importé = (malus théorique selon barème de l'année de 1ère immatriculation) – (décote de vétusté en %)
Cette décote est déterminée par un barème forfaitaire en pourcentage, détaillé ci-dessous.
Fiche pratique : calcul du malus pour une voiture d'occasion importée (décote de vétusté)
Pour vous aider à estimer la taxe malus importation véhicule France, voici le barème de décote 2025 appliqué aux véhicules d'occasion importés, en fonction de leur ancienneté :
Âge du véhicule (depuis 1ère immat) | Réduction du malus appliquée |
Jusqu'à 3 mois | 3 % |
De 4 à 6 mois | 6 % |
De 7 à 9 mois | 9 % |
De 10 à 12 mois (1 an) | 12 % |
De 13 à 18 mois | 16 % |
De 19 à 24 mois (2 ans) | 20 % |
De 25 à 36 mois (3 ans) | 28 % |
De 37 à 48 mois (4 ans) | 33 % |
De 49 à 60 mois (5 ans) | 38 % |
De 61 à 72 mois (6 ans) | 43 % |
De 73 à 84 mois (7 ans) | 48 % |
De 85 à 96 mois (8 ans) | 53 % |
De 97 à 108 mois (9 ans) | 58 % |
De 109 à 120 mois (10 ans) | 64 % |
De 121 à 132 mois (11 ans) | 70 % |
De 133 à 144 mois (12 ans) | 76 % |
De 145 à 156 mois (13 ans) | 82 % |
De 157 à 168 mois (14 ans) | 88 % |
De 169 à 180 mois (15 ans) | 94 % |
À partir de 181 mois (>15 ans) | 100 % (exonération totale) |
🔎 Exemple pratique : Vous importez en France en 2025 une voiture d'occasion émettant 169 g/km de CO₂, mise en circulation pour la première fois en février 2021. D'après le barème de 2021, un véhicule neuf à 169 g devait s'acquitter d'environ 13 014 € de malus.
Après 47 mois d'ancienneté (presque 4 ans), une décote de 33 % s'applique. Voici le calcul détaillé :
1️⃣ Montant brut (avant décote) : 13 014 €
2️⃣ Réduction à appliquer : 13 014 € × 33 % = 4 294,62 €
3️⃣ Montant final à payer : 13 014 € − 4 294,62 € = 8 719,38 €
Donc le malus final après décote est d'environ 8 720 € (et non 1 750 € comme écrit par erreur dans l'exemple précédent).
Ce calcul peut paraître complexe, mais heureusement des simulateurs en ligne existent (notamment sur le site officiel) pour estimer automatiquement le malus d'un véhicule importé. Retenez surtout que les véhicules âgés de 15 ans ou plus sont exonérés, et que plus la voiture est ancienne, plus le malus import sera faible.
👉 À savoir : Les exonérations et réductions classiques du malus (comme la réduction pour familles nombreuses ou l'exonération pour les personnes à mobilité réduite) s'appliquent aussi en cas d'importation. Par exemple, une famille ayant au moins 3 enfants à charge peut bénéficier d'une réduction de malus (fraction du malus exonérée par enfant) même sur un véhicule importé. De même, si vous importez un véhicule électrique ou très faiblement émetteur, il restera exonéré de malus CO₂ comme un modèle neuf équivalent.
Évolutions à venir en 2026 et 2027 : vers un malus encore plus strict
Les passionnés d'automobile doivent s'y préparer : le malus écologique va continuer de se durcir dans les années à venir. La loi de finances 2025 a en effet fixé une trajectoire d'abaissement du seuil et d'augmentation du plafond jusqu'en 2027. Voici les changements connus ou prévus pour 2026 et 2027 :
- Seuil de CO₂ en baisse continue : le seuil de déclenchement du malus passera à 108 g/km en 2026, puis à 103 g/km en 2027. Chaque année, 5 grammes de moins, ce qui signifie qu'un nombre croissant de véhicules relativement sobres seront soumis au malus. En 2027, un modèle émettant seulement 105 g/km de CO₂ (ce qui correspond aujourd'hui à une petite citadine essence ou une hybride moyenne) pourrait devoir payer un malus. Le gouvernement avait initialement envisagé un seuil de 99 g en 2027, mais la baisse a été modérée à 103 g dans la loi finalement adoptée. Quoi qu'il en soit, on se rapproche d'un malus quasi universel sur les motorisations thermiques neuves d'ici quelques années.
- Montants maximaux en forte hausse : parallèlement, le plafond du malus augmente de 10 000 € par an. Le malus maximal possible sera de 80 000 € en 2026 (pour les voitures dépassant ~192 g/km) et 90 000 € en 2027 (pour celles au-delà de ~189 g/km). À titre de comparaison, en 2024 le plafond était de 50 000 €. En 2027, un véhicule neuf émettant 190 g/km de CO₂ serait taxé 90 000 €, soit presque le double des ~46 000 € de malus qu'il aurait coûté en 2024. Autant dire que les modèles les plus polluants deviendront quasiment inabordables à immatriculer. Le plafond de 90 000 € représente une pénalité énorme, et certains évoquent même la suppression totale des plafonds à plus long terme pour laisser le malus augmenter sans limite (ce n'est pas acté, mais la trajectoire suivie jusqu'en 2027 va déjà dans ce sens).
- Extension du malus aux véhicules d'occasion en 2026 : c'est une évolution majeure à venir. À partir du 1er janvier 2026, le malus écologique sera également exigé lors de l'immatriculation en France de toutes les voitures d'occasion qui n'avaient pas été soumises à cette taxe lors de leur première immatriculation. Autrement dit, même un véhicule déjà en circulation en France pourra être frappé d'un malus lors de sa revente si, à l'origine, il n'en avait pas payé (par exemple, une voiture mise en circulation avant 2008 ou un modèle anciennement sous le seuil). Cette mesure vise à harmoniser le traitement des véhicules neufs et d'occasion et à éviter les contournements (du type immatriculer un véhicule à l'étranger pour échapper au malus puis le rapatrier ensuite). Concrètement, cela pourrait renchérir le coût des occasions lourdes ou polluantes dès 2026, et le marché de la seconde main pourrait en être affecté. Jusqu'à présent, seules les voitures d'occasion importées de l'étranger étaient concernées par un malus à l'immatriculation ; à l'avenir, toutes les occasions pourront l'être si elles n'ont pas déjà subi la taxe CO₂. Il faudra surveiller les décrets d'application pour connaître les détails (par exemple, comment sera calculé ce malus rétroactif sur une voiture ancienne).
- Impact sur les hybrides et électriques : les véhicules 100 % électriques resteront normalement exemptés de malus écologique en 2026 et 2027 (puisqu'ils n'émettent pas de CO₂). Les hybrides rechargeables conservent l'avantage de faibles émissions sur le papier (souvent entre 30 et 50 g/km), ce qui les maintient en dessous des seuils de malus actuels et futurs. En revanche, les hybrides non rechargeables et les motorisations essence/diesel efficientes, qui affichaient par exemple ~110–120 g/km, seront de plus en plus touchées à mesure que le seuil baisse. D'ici 2027, une berline essence donnée pour 120 g/km de CO₂ sera lourdement taxée alors qu'elle ne l'était pas il y a quelques années. Le malus au poids, lui, va également se durcir : le seuil passera à 1 500 kg en 2026 (contre 1 600 kg en 2024-25), ce qui intègrera plus de véhicules, notamment certains hybrides rechargeables et gros SUVs électriques (car même sans CO₂, un SUV électrique de 2,2 tonnes peut payer un malus au poids). Toutefois, la limite de cumul entre malus CO₂ et malus poids restera alignée sur le plafond du malus CO₂ (80 000 € en 2026, 90 000 € en 2027).
En résumé, le malus écologique va continuer de monter en puissance. Si vous prévoyez un achat de voiture neuve en 2025-2027, il faudra plus que jamais anticiper le coût du malus dans votre budget. Les véhicules électriques et les modèles très sobres seront les grands gagnants de ce durcissement, tandis que les véhicules thermiques classiques, même de taille moyenne, risquent de devenir financièrement pénalisants à immatriculer en France.
Conclusion : nos conseils pour minimiser la note du malus
Le malus écologique 2025 est un passage obligé pour tout passionné d'automobile souhaitant immatriculer un véhicule neuf (ou importé) en France, dès lors que ce véhicule émet du CO₂ au-delà du seuil fixé. Face à cette taxe CO₂ de plus en plus lourde, voici quelques conseils pratiques pour limiter son impact :
- Renseignez-vous en amont : Avant d'acheter une voiture, consultez systématiquement le barème du malus correspondant à son année de mise en circulation et à son niveau de CO₂. Les sites officiels (service-public.fr, simulateurs en ligne) ou les fiches techniques des constructeurs vous donneront cette information. Ne vous laissez pas surprendre par un malus de plusieurs milliers d'euros ajouté sur la facture d'immatriculation ! Mieux vaut savoir à quoi s'en tenir pour négocier le prix du véhicule ou ajuster votre choix.
- Optez pour des modèles moins émetteurs : Si votre budget est serré, envisagez des motorisations plus sobres (versions hybrides, plus petites cylindrées, etc.) afin de rester en dessous du seuil de malus ou de limiter son montant. En 2025, viser un modèle autour de 110 g/km de CO₂ permet d'éviter la taxe, et même si ce seuil baisse chaque année, les constructeurs améliorent parallèlement l'efficacité de leurs moteurs. Comparez les données CO₂ des modèles (disponibles sur l'étiquette énergie ou des sites comme l'Ademe) pour choisir intelligemment.
- Considérez l'électrique ou le rechargeable : Les véhicules électriques sont totalement exonérés de malus écologique, et bénéficient en plus du bonus écologique (sous conditions) – un double avantage financier à l'achat. Les hybrides rechargeables peuvent constituer un compromis intéressant : aucune taxe CO₂ grâce à un faible taux d'homologation, et tant que le malus au poids ne vous concerne pas (beaucoup de PHEV restent sous 1,6 tonne ou ne paient qu'un petit malus poids avec l'abattement de 200 kg). Certes, ces technologies peuvent être plus coûteuses à l'achat, mais faites vos calculs en incluant le malus : un modèle thermique moins cher mais fortement taxé pourrait au final revenir plus cher qu'un véhicule électrifié plus vertueux.
- Importation : calculez le malus avant d'acheter : Si vous envisagez d'importer une voiture (par exemple d'Allemagne), estimez précisément le malus d'importation. Utilisez le barème de l'année de première immatriculation et appliquez la décote d'âge (voir la fiche pratique ci-dessus). Parfois, une bonne affaire à l'étranger peut perdre tout intérêt une fois le malus payé. À l'inverse, une voiture de plus de 10-12 ans, avec une forte décote de malus, peut s'avérer intéressante financièrement. N'hésitez pas à utiliser les simulateurs en ligne ou à demander conseil à un professionnel de la carte grise.
En définitive, le malus écologique 2025 et ses évolutions à venir reflètent la volonté des pouvoirs publics d'orienter le marché vers des véhicules plus propres. Pour les particuliers passionnés d'auto, cela demande d'être bien informés et de s'adapter dans leurs choix. En comprenant le fonctionnement de la taxe CO₂ voiture, son barème (malus 2025, barème malus 2026, 2027, etc.) et les règles spécifiques aux véhicules importés, vous pouvez éviter les mauvaises surprises et peut-être économiser des milliers d'euros. 🚙 Anticipez le malus, choisissez judicieusement votre véhicule en fonction de vos besoins et de son impact écologique, et profitez de la route en ayant maîtrisé le coût de votre passion automobile !
Calculer son malus occasion importée
Sources officielles
Sites pratiques et simulateurs
Médias automobiles et généralistes
- L'Argus – Analyses du malus écologique (chercher l'article spécifique 2025)