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Un malus écologique plus sévère en 2025
Depuis le 1er mars 2025, le malus écologique s'applique dès 113 g/km de CO₂, contre 118 g/km en 2024. Le montant maximal du malus atteint désormais 70 000 € pour les véhicules émettant plus de 192 g/km. Par exemple, un véhicule émettant 150 g/km voit son malus passer de 1 761 € en 2024 à 3 600 € en 2025.
Le malus au poids reste inchangé en 2025, s'appliquant dès 1,6 tonne à raison de 10 € par kilogramme supplémentaire. Cependant, il est prévu qu'il soit revalorisé dès 2026.
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Fin des exonérations pour les hybrides rechargeables
À partir de 2025, les véhicules hybrides rechargeables ne bénéficient plus d'exonérations fiscales. Ils sont désormais soumis au même barème que les autres véhicules en fonction de leurs émissions de CO₂, ce qui peut entraîner une hausse significative de leur coût pour les entreprises.
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Réforme des taxes sur les véhicules de société (ex-TVS)
Depuis 2023, la taxe sur les véhicules de société (TVS) a été remplacée par deux taxes :
- Taxe annuelle sur les émissions de CO₂ : elle augmente en 2025, avec un barème WLTP abaissant le seuil d'application de 5 g/km. Par exemple, un véhicule émettant entre 131 et 150 g/km est taxé à 50 €.
- Taxe annuelle sur l'ancienneté du véhicule : elle varie selon le carburant utilisé et la date de mise en circulation. Par exemple, les véhicules les plus polluants sont taxés à 500 €.
Ces taxes concernent les professionnels utilisant ou possédant des véhicules de transport de personnes dans le cadre de leur activité.
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Stratégies d'adaptation pour les entreprises
Face à ces évolutions fiscales, les entreprises peuvent envisager plusieurs actions :
- Électrification de la flotte : adopter des véhicules électriques ou hybrides rechargeables permet de réduire la charge fiscale, d'améliorer l'image de marque et d'anticiper les futures réglementations environnementales.
- Optimisation du choix des véhicules : privilégier des modèles plus légers et moins polluants pour minimiser les malus écologiques.
- Utilisation d'aides régionales et locales : certaines régions proposent des subventions pour l'acquisition de véhicules propres, comme l'Île-de-France qui offre jusqu'à 6 000 € pour l'achat d'un utilitaire propre.
- Révision des politiques de mobilité : intégrer des solutions de mobilité alternatives, comme le covoiturage ou l'autopartage, pour réduire le nombre de véhicules nécessaires.
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Conclusion
Le durcissement du malus écologique en 2025 représente un défi majeur pour les entreprises. Cependant, en adaptant leurs stratégies de gestion de flotte et en tirant parti des aides disponibles, elles peuvent non seulement limiter les coûts, mais aussi contribuer activement à la transition écologique.